Les plantes des jardinières sont bien plus vigoureuses en pleine terre.

Traditionnellement, ce sont les tagètes, les petits bégonias, les salvias ou, à l’ombre, les impatiences qui prennent place dans les parterres, formant des bordures multicolores. Si ces plantes annuelles ont le grand avantage de fleurir jusqu’aux premières gelées alors que beaucoup de vivaces faiblissent dès la mi-juillet, elles confèrent au jardin une image quelque peu démodée. Mais d’autres annuelles peuvent prendre le relais et s’inscrire dans la tendance actuelle des plates-bandes à l’allure plus spontanée, mêlant vivaces, arbustes et rosiers.

Les plantes à feuillage, de plus en plus utilisées dans les jardinières, feront bel effet en tant que couvre-sol. Le plectranthus (Plectranthus madagascariensis ‘Variegated Mintleaf’) produit une cascade de feuilles panachées qui dégagent une senteur agréable quand on les frôle. Également panachées, les feuilles du nepeta (Glechoma hederacea ‘Variegata’) se succèdent au fil de longues tiges tout en finesse. La plante s’enracinera au fil de sa progression, formant un tapis dense. L’Helichrysum petiolare, avec ses variétés à feuillage vert, jaune ou argenté, aura un port plus buissonneux.
Le surfinia peut être plus beau en pleine terre qu’en jardinière ou dans une suspension. Cette plante très exigeante en eau et en nourriture peut développer dans un parterre un enracinement lui permettant de ne plus être limitée par les apports d’eau et d’éléments nutritifs. Le surfinia peut alors développer une belle surface de végétation et de floraisons.

Les verveines de type Tapien ou Tamari ont un port rampant propice à une culture en pleine terre. Ces plantes retombantes ont en effet la capacité d’émettre des racines le long des tiges en contact avec l’humidité du sol. Elles progresseront ainsi par bonds de tiges et pourront se répandre dans le parterre.